Publicités musicales

Il y a des choses qui demeurent un vrai mystère pour moi. Les publicités dont le gimmick musical est tout à fait inapproprié au produit. Surtout quand il y a des cadres commerciaux payés des milliers d’euros pour nous pondre un spot incongru, voire négatif (ce qui n’est pas, rappelons-le, le but …).

La première qui m’a interpellé dans ma vie, c’est celle qui présentait Alice. Ouhouh. Bien sûr, tout le monde sait de quoi je parle :

Bon déjà, « Black Horse And Cherry Tree » (« cheval noir et cerisier »), on est loin d’une connexion ADSL … et encore si on analyse les paroles, ça parle d’une histoire d’amour frustrée (« no i’m not the one for you » – « non je ne suis pas ton grand amour »).

Alice n’est donc pas la bonne, peut-être qu’Orange fait mieux (en tout cas nous allons voir qu’ils sont plus engageants) …

Autre publicité de produit frustré :

Cette fois, ci il s’agit de Lily Allen « 22 » . En gros ça parle d’une jeune femme qui va avoir trente ans, qui se retrouve seule assise par terre, à bondir à chaque bruit de portière et ça continue encore et encore qui se souvient que, quand elle avait 22 ans, et bien elle avait plein d’espoirs, qui ne se sont pas finalement concrétisés. C’est moche n’est-ce pas Lily ? Et si on écoute bien, dans la pub, le gimmick commence au refrain …

« It’s sad but it’s true how society says Her life is already over »

« C’est triste mais vrai la société considère que sa vie est déjà finie » .

P’tet que Tsonga et sa copine la voisine sont deux trentenaires super déprimés qui se jettent tels des morfals sur le Kinder Bueno comme un éventuel Prozac, on va dire. Maybe. Quand je suis in the bad mood j’me jette bien sur le Nutella …

 

Pour terminer, je n’ai pas trouvé le spot video, mais Orange utilisait souvent des extraits de « Come Together » des Beatles. Savez-vous que le verbe « to come » signifie à la fois « venir » et « jouir » ? Surtout que la chanson précise « Come Togheter, right now. Over me » …

Ils sont coquins, chez Orange …

Marseille, la SPA le chat et moi …

Cela fait des années que je rêvais d’un chat. Je voulais avoir un chat, j’étais en béatitude devant les lolcats, en pamoison devant ceux des amis.

Souvent les geeks choisissent des chats comme animaux de compagnie, je pense que le chat est en moyenne plus intelligent qu’un chien. Puis on n’est pas obligé de le promener. Puis ça ne pue pas. Puis c’est gentil et câlin et tout mimi. Bref. Je n’aime pas les chiens. Je voulais un chat.

L’Internet est fait de chats :

J’avais deux options : le refuge du Chat Libre et la SPA. J’ai pensé au trajet, au stress de la pauvre boule de poils sur le chemin du retour, j’ai opté pour le plus proche : la SPA.

La SPA à Marseille est située sur les hauteurs de La Valentine, c’est un coin isolé où on n’est plus trop sûr d’être encore à Marseille, surtout qu’il avait neigé et quand on passe devant le Chalet Suisse : on se demande si on a pas subi une téléportation entretemps. Puis on est rapidement guidé par les aboiements des chiens. On arrive à l’accueil et on est gentiment accueilli par deux chats et trois toutous qui vous souhaitent la bienvenue. Puis vient le tour de l’accueil :

« Bonjour, vous désirez ?
– Oui bonjour, voilà j’voudrais adopter un chat s’il vous plait.
– Veuillez patientez, je vous amène quelqu’un. »

J’ai un peu attendu mais j’imagine qu’il sont débordés par toute la joyeuse bande d’animaux à adopter. C’est la vétérinaire qui est venue, je lui ai reformulé ma demande est nous sommes allées aux présentations, je n’avais que l’embarras du choix … après c’est assez difficile de voir ces minous en cage, malgré cela j’ai trouvé que l’ensemble du personnel reflétait l’amour pour les bêtes, je leurs fais confiance pour ce qui est de l’occupation en attendant des âmes charitables qui souhaitent augmenter leur karma comme moi. Pour le reste, malheureusement ils n’ont pas le choix.

Au bout de dix minutes, on m’a présentée à un petit matou tout noir, un « vrai moteur diesel » dixit la vétérinaire. Je l’ai regardé, le chat m’a regardée, j’ai souri, le chat a cligné des yeux, j’ai caressé le chat, le chat a ronronné. Bref. J’avais eu le coup de foudre. J’ai toutefois tenu à voir le reste des minous, mais dans ma tête le choix était fait, en dépit du regard effrayé d’une gamine « papaaaaaa, la dame elle a pris un chat noiiiir c’est une sorcièèèèère ».

Le chat en question est un Ciotadien de huit mois capturé par la fourrière, qui a quand même fait le trajet jusqu’à Marseille pour le ramener, lui épargnant une mort douloureuse et injuste. Aujourd’hui il est donc chez moi. Il faut savoir que la SPA vous livre contre 150 euros un chat adulte, mais qui plus est pucé (ça remplace le tatouage), castré et vacciné. On vous fournit un « passeport » c’est un peu comme le carnet de Santé à nous humains, avec plein de rendez-vous vétérinaires à honorer. Rentrée à la maison, j’ai eu également la bonne surprise de voir qu’il était propre et qu’il savait où faire ses griffes. Je dis donc un bravo à la SPA de Marseille pour son travail actuel (il semblerait qu’elle n’a pas toujours eu bonne réputation) et je leur souhaite une bonne continuation dans ses œuvres.

Bref. J’ai adopté un chat.

Et en plus il se range de lui-même dans les étagères !

 

 

Toutes les bonnes choses ont une fin …

Dans pas mal de métropoles de France j’ai constaté le phénomène.

Adieu, librairie (photo ladepeche.com)

Cela a commencé à Toulouse : la célèbre librairie Castéla, implantée depuis des dizaines d’années sur la place du Capitole a fermé définitivement son rideau, suite à des problèmes de loyer exorbitant. Le magasin n’avait pas retrouvé de repreneur. Pourtant … les Toulousains l’aimaient leur librairie, quoi. Je me souviens d’heures passées à déambuler entre les différents rayons, feuilletant le dernier Werber, ou des livres de photos. Parfois même rien que pour le plaisir de sentir l’odeur du papier, après une dure journée de cours … je dois pas mal d’éléments de mes étagères à ce magasin. j’ai tiré une larme en apprenant sa fermeture. Tant pis. Je te regretterai, librairie, temple de la culture ignoblement remplacée par une boutique de téléphonie mobile. Notez : livres -> téléphonie mobile.

A Marseille, j’ai appris une autre fermeture d’institution : la boutique Zig-Zag, la seule boutique de cadeaux, gadgets, farces et attrapes du centre-ville est en liquidation totale. Départ à la retraite bien méritée du gérant, pas de repreneur. Remplacée par une boutique de fringues. En plus, eux, ils n’ont pas eu d’hommage dans la presse alors qu’ils le valaient bien … Notez : objets originaux -> fringues.

Entre midi et deux, comme je travaille au centre ville, je suis allée acheter deux magazines. Je me suis rendue compte, dernièrement, que je ne lisais plus trop la presse écrite et que c’était bien dommage. Je m’étais embrigadée dans un facebookisme aigu, chronophage à outrance, regorgeant de propos informes et bourrés de fautes (sur ce coup-là j’vais perdre des amis mais c’est pas grave …). Du coup je me suis débranchée un peu.

Je me suis donc achetée « Science et Vie » et « Tecknic’Art », valeurs sûres de mon enrichissement culturel, dans cette grande maison de la Presse située sur le Vieux Port et dans laquelle je suis sûre de tout trouver. C’est la plus grande maison de la presse du centre-ville, d’ailleurs. Et même la future-ex-maison-de-la-presse. Ils vont fermer prochainement, dixit l’employée du magasin. Remplacée par un glacier. Notez : Maison de la Presse -> Glacier.

Que penser de tout ça ?

Moi je commence sérieusement à penser que voilà, les institutions locales et nationales poussent à la fermeture d’endroits originaux et culturels, au profit de temples du capitalisme, qui eux, poussent au formatage et à l’inculture, la désinformation par la pléthore d’information de peu d’envergure. Il suffit de voir les reportages récents ou de pauvres adolescents ne peuvent plus se concentrer et donc apprendre à cause de leur addiction aux SMS. Les gens ne sont plus trop d’accord, ça lasse de trouver des boutiques Orange ou Zara à tous les coins de rue. Malheureusement on ne peut rien y faire. Notez : le peuple -> les moulins à vent.

C’est pas grave, mes petits-enfants seront heureux quand même … à leur façon en fait. Ou pas. Je leur raconterai ces temps où leur grand-mère plongeait son nez dans un livre neuf et emplissait ses narines de cette odeur chimique mais tellement agréable …

Faire courir un-e geek-ette …

 

Si vous disposez d’un iPhone assez récent (Version 3GS mini), vous avez constaté qu’une application « Nike+ » est fournie avec. Elle peut être activée justement dans les « réglages » et l’icône apparaît comme une grande lors de cette activation. Je n’étais jusque là pas fan de le course à pied (à vrai dire j’étais morte-mode carpette après avoir fait un tour complet du collège lors des cours d’endurance) mais quand j’ai vu les possibilités du gadget je me suis dit que ça pouvait être amusant de le tester.

En fait l’application va de paire avec un petit capteur Nike, il s’agit plus précisément d’un accéléromètre, disponible en magasin (ou sur le site internet). A priori, ce petit capteur pas plus gros qu’un pouce, est prévu pour se glisser dans des chaussures Nike estampillées Nike+, un trou dans la semelle étant prévu à cet effet. Personnellement j’aime bien Nike mais cependant niveau chaussures, je n’ai pas des Nike mais des New Balance, qui sont MES baskets de sport, qui sont parfaitement bien adaptées à la morphologie de mes pieds, qui sont de surcroit récentes et en bon état, ce qui justifie ce non-désir d’investir dans une nouvelle paire. J’imagine que bon nombre d’entre vous se trouvent dans le même cas que moi. Pour nous donc, il existe une parade, un clip qui se fixe directement sur vos lacets et qui sont vendus sur le site de Macway, Runaway de marque Switcheasy.

Commencez déjà par créer votre playlist-spéciale-running sur votre iTunes et exportez-là sur votre iPod. Dans cette playlist vous pourrez choisir LE morceau qui vous reboostera en cas de baisse de régime, c’est the PowerSong.

Sur l’application Nike+, vous choisissez votre programme (Standard, Course sur une durée ou une distance précise …), puis sélectionnez votre playlist. On vous demandera de marcher pour activer le capteur. S’il est neuf il se peut qu’il soit « éteint », dans ce cas, enfoncez le petit bouton au dos dudit capteur. Cliquez sur « play » sur votre iPhone et commencez à courir. Suivant votre paramétrage de départ, une voix vous donnera régulièrement des indications sur votre course. Quand vous avez fini, appuyez juste sur « Terminer », déclipsez votre capteur et rangez-le soigneusement.

Une fois rentré chez vous, lancez iTunes, rubrique Nike+ iPod, vous seront indiquées des informations sur votre dernière course. Si vous avez crée un compte sur le site de Nike+ vous pouvez commencer les choses amusantes 🙂 : sélectionnez « envoyer automatiquement les données à nikeplus.com » et cliquez sur « Synchroniser » en bas à droite. Votre course est envoyée sur votre compte Nike+ et là, vous pouvez avoir votre suivi personnalisé :

Personnellement pour une première course ce n’est pas trop mal 😉 …

Au fur et à mesure, vous pouvez avoir un vrai carnet de bord de vos progrès, disposer de graphiques comparatifs, et entrer dans des niveaux supérieurs à chaque échelon de grimpé (niveaux symbolisés par des couleurs, allant du jaune au noir). Vous pouvez également vous inscrire à des programmes « coaching » pré-définis (courir 5, 10 kms, courir un marathon …) ou à des « défis ». A savoir que le site est communautaire et que vous pouvez ainsi comparer vos performances à celles de vos amis.

Pour ceux qui n’ont pas d’iPhone ou d’iPod, il existe des bracelets USB qui servent de récepteurs, le software étant à télécharger sur le site de Nike+. Malheureusement il n’existe que pour Windows et Mac, le puristes de Linux n’auront qu’à l’émuler. Et pour ceux qui veulent tout savoir de leur rythme cardiaque, il existe une ceinture cardio compatible, la ceinture Polar Wearlink+. Mais, au vu de ce que j’ai pu lire sur le web, elle n’est malheureusement pas compatible avec l’iPhone.

PS : Notez qu’en une course, on ne dépense que peu de calories … un sport à long terme n’est fait que pour optimiser la capacité musculaire, donc ne vous jetez pas sur la première pizza venue juste après votre effort 😉

Hipstamatic my love

Bon nombre d’entre vous le savent, je possède un iPhone (et compte bien m’acheter l’iphone5 dès sa sortie) et j’aime bien tester les applications quand elles ont une certaine utilité. Outre pour écouter de la musique, identifier un morceau avec l’incroyable Shazam, tracer mes randonnées avec Walkmeter, ou mes courses à pied avec le kit Nike+, mon iPhone est devenu incontournable pour la photo vintage, passe-temps que les addicts ont nommé « iPhonographie« . Et là, j’ai eu un vrai coup de cœur pour la géniale application Hipstamatic !

Hipstamatic c’est la résurrection de votre Semflex … avec moults choix d’effets : en achetant ne serait-ce que le logiciel de base (1,59 €) vous avez déjà des kits installés, chaque kit comportant sa pellicule, sa lentille, et son flash, et de temps à autres, des packs vous sont offets. Vous pouvez par la suite acheter d’autres kits dans l’Apple-Store : Portland HipstaPak, Williamsburg Starter, Shibuya HipstaPak … vous pouvez donc à foison conjuguer chaque élément pour avoir un rendu différent.

Du point de vue utilisation, niveau graphique c’est vraiment joli, les manipulations se font d’un glissement de doigts, et d’autres services tels que le partage sur Facebook ou la commande de tirages sont à votre disposition. Et comble du bonheur, une vrai communauté s’est crée et vous pouvez participer à des concours, ça se passe là : http://community.hipstamatic.com/

Vous pouvez voir dans ce set ma dernière utilisation dans une savonnerie artisanale :

[flickr-gallery mode= »photoset » photoset= »72157627136078921″]

Pour ceux qui, comme moi, utilisent de réseau de partage Flickr, un groupe a été crée.

Petit tour des effets de base :
Film Kodot XGrizzled : bordure blanche hachée, pas d’effet
Film Ina’s 1969 : bordure à matière, écrue, coins ronds, style Polaroid, pas d’effet
Film Blanko : bordure blanche fine, pas d’effet
Film Claunch 72 Monochrome : noir et blanc dominante chaude (nouveau dans la mise à jour début 2010)
Objectif John S : couleurs saturées, dominante magenta au centre, bleu au bord, fort vignettage
Objectif Jimmy : couleurs saturées, tons chauds
Objectif Kaimal Mark II : franche dominante rouge sur couleurs un peu désaturées

Revue en video pour ceux qui comprennent l’anglais :

Pour les photographes avertis, le boitier argentique Hipstamatic a réellement existé, vous pouvez suivre dans ce post son histoire méconnue.

Libération vs Logiciels Libres

Je n’aime pas le quotidien Libération.

Je ne l’aime pas car il s’attire une fausse image de « journal de gauche » pour attirer la sympathie du public qui se rapproche de ce côté. Et ça c’est pas bien du tout. Et de deux les sujets sont peu fouillés et superficiels.
Tout remonte il y a quelques années quand un chroniqueur a pondu ça. Et j’ai vu rouge.

Comment un journal DE GAUCHE peut-il pondre un article aussi capitaliste et hautement fallacieux que celui-ci ???

Première sornette : « Enfourchant la thématique à la mode de la gratuité communautaire« . Hé bien non Monsieur ! Vous avez tout faux. Un logiciel libre n’est pas forcément gratuit. Je vous fais une petite leçon de choses afin que vous compreniez : un logiciel libre est un logiciel dont les codes-sources sont accessibles, modifiables, et distribuables à un groupe, une « communauté d’utilisateurs ». C’est à dire qu’il n’est pas fermé à une seule entité corporatiste, il n’appartient à personne, donc renvoit aux notions de droits d’auteur. Pour parler d’un OS connu pour servir d’exemple, MAC OS X est LIBRE et PAYANT.

L’ouverture des codes informatiques peut être utile à la recherche, et le travail communautaire peut parfois contribuer à certains progrès technologiques ; mais peut-on durablement faire abstraction des enjeux économiques et notamment se mettre en marge du droit de la propriété intellectuelle ?

Il existe des entreprises dont les besoins sont spécifiques. Acheter des logiciels, des plug-ins, des widgets peut se révéler couteux en terme de temps et d’argent, la contrainte est non-négligeable ! Pourquoi ne pas prendre un outil existant pour le mettre à sa sauce, voire éventuellement le revendre sous licence GPL, bien évidemment (pour info je ne vois pas le sigle dans l’article). La pratique est de plus en plus courante en SSII.

Au niveau du particulier, les logiciels coûtent trop cher. On ne va pas me faire croire qu’il achète ses logiciels. Il y a deux alternatives :
– Il pirate les logiciels propriétaires (pas bien)
– Il cherche son alter ego libre et gratuit, qu’il peut télécharger légalement, et peut faire mumuse par la suite, de manière ludique pour y apporter des « add-ons » à sa façon. Ses compétences futures sur le marché du travail seront optimisées et VALORISÉES !!! Si il n’a pas les moyens d’acheter les licences de ses logiciels propriétaires Microsoft (Windows, Office etc) et Adobe, il ne pourra pas les utiliser, donc pas progresser, ni même transmettre son savoir à d’autres personnes (la base de l’économie c’est le FLUX), donc les entreprises perdraient des « cerveaux », où est donc ce « sacrifice du savoir » dont l’auteur nous parle !

Car c’est tout l’art du libre, il est modifiable à souhait, de l’interface de saisie du mot de passe à la création de ses propres logiciels. Des entreprises spécialisées dans l’Open-Source se sont crées, créant des postes, favorisant l’économie. C’est pourquoi il est si intéressant, et que la plupart des congrès informatiques s’adressant au grand public portent sur ces logiciels (RMLL , nous ne sommes pas seuls, l’Allemagne organise elle aussi ses journées du libre les LinuxTag …).

Il faut ouvrir les yeux : la plupart des entreprises font tourner leurs serveurs avec LINUX, APACHE, MySQL et non WINDOWS SERVER, IIS et Oracle. Parmi toutes les entreprises pour lesquelles j’ai travaillé une seule faisait tourner IIS et Windows (même pas Oracle), c’était l’URSSAF … personnellement je ne fais tourner mes serveurs que sous Linux. Sinon pour mes ordis, je suis sous Windows, Linux (Ubuntu) et MAC OS X. J’ai une préférence pour ce dernier mais je trouve que tous les systèmes ont leurs avantages, leur inconvénients et ont un certain intérêt qui leur est spécifique.

Puis il ne s’agit pas de fustiger le créateur du projet GNU et de la Free Software Fundation, Richard Stallman, bien que sa personnalité soit spéciale, en le rabaissant en tant que « pape autoproclamé » : il a eu un jour un besoin à satisfaire, il a pris un code-source d’un driver d’imprimante, l’a modifié et a ensuite redistribué gratuitement ce driver retravaillé au grand public. Certes c’est une vision de partage qui se rapproche du « communisme », (voire du « communautarisme ») mais quelque part le communisme n’est-il pas un concept … de gauche, tout comme est censé être le journal « Libération » ?

Oui, les logiciels libres sont le plus souvent gratuits, mais leur gratuité favorise l’accessibilité à la connaissance, la culture, l’apprentissage, car les logiciels propriétaires pour le grand public sont couteux, et c’est la raison première du crackage desdits logiciels, et cette dernière notion, par contre, fusille l’économie ! Ils sont le plus souvent plus stables au niveau de la programmation car les bugs sont vite corrigés. Pour moi, c’est ça qu’un journal de gauche, proche des gens qui n’ont pas forcément les moyens d’installer des programmes Microsoft ou Adobe, et qui n’est pas forcément familier avec le sujet, devrait inculquer ! C’est dire aux gens « Open Office est aussi performant que Microsoft Office et c’est gratuit », « Gimp est aussi (pour le grand public on dira) performant que Photoshop et vous ne déboursez pas un centime » ! C’est dire « Ubuntu est un OS facile d’utilisation plus rapide, plus léger, et peut-être même plus simple que Windows » !

D’ailleurs demandez au gens quel navigateur web ils utilisent et pourquoi … oui pourquoi Firefox est-il devenu en quelques années le navigateur le plus populaire ?

Une note humoristique pour finir ce billet …

Source XKCD.com (des BD pour geeks)

Le Maire de Toulouse invente une nouvelle monnaie …

Photo LCI – on dirait les billets pour la Festa Tolosa …

Attention Toulousains, sonnez de l’olifant ! Pierre Cohen, votre maire, en compagnie de Jean-Paul Pla (sic !), vient de réinventer le célèbre jeu de la marchande : http://www.toulouse.fr/solidarites/actualite/lire/-/journal_content/56_INSTANCE_3iH6/10128/7369731. Lisez bien il y a même une brochure à la noix où vous saurez tout, tout, tout sur le sol !

Sous le couvert d’une bonne intention (sensibiliser soi-disant les Toulousains à respecter la nature, relancer l’économie), il vient de lancer une monnaie municipale, qui n’a cours qu’en territoire Toulousain, au nom bien pompeux de « Sol Violette » (Oyez oyez braves gens, Tolosa la Catalane reprend du pouvoir !).

Depuis 2008, les Toulousains prennent à qui mieux-mieux la douleur d’avoir élu Cohen comme Maire, qui a réalisé des projets d’envergure qui ont marqué les esprits tels que l’annonce des stations de métro en Catalan (sic !). Aujourd’hui il tape fort avec sa nouvelle monnaie : « La Ville de Toulouse, avec le concours du Crédit Municipal et le Crédit Coopératif, a émis 16 700 billets, de 1, 5 et 10 Sols, d’une valeur totale de 27 000 €. La parité s’établit à 1 Sol pour 1 €. » (sic !) et attention c’est brut de pomme :

Ne perdez pas de vue que le Sol se déprécie de 2% de sa valeur en euros en cas de non-utilisation au bout du trimestre !

Et les 2% en question, où vont-ils par la suite ??? HEUREUSEMENT QUE LE SOL EST NON-CAPITALISABLE !!

Pendant ce temps, Cohen qui avait à son élection avoué se désintéresser de la sécurité, car elle « relevait des services nationaux et non municipaux », laisse la ville se gangréner par l’insécurité, des étudiants rentrant paisiblement chez eux le soir se faisant tuer à coups de couteau, des motards tabasser à mort, des jeunes se faisant jeter du haut des ponts. C’est lamentable !!!

Rappelons que Cohen avait prévu comme projet la catastrophe financière qu’aurait induite les transports gratuits à tous, et que ce nouveau projet impute aux Toulousains 130 300 euros de «monnaie de contribuable» (les vrais euros !) sonnante et trébuchante !

A savoir (vu sur le blog satirique Toulousoscopie) :

Au total, Jérôme Blanc, spécialiste des monnaies parallèles, estime qu’« il y a, au milieu de la décennie 2000, entre un demi-million et un million [d’adhérents à des systèmes de monnaies sociales], répartis dans plus de trois mille associations, situées dans une quarantaine de pays, pour l’essentiel en Occident, en Amérique latine et au Japon ». Leur impact reste cependant très limité: « A l’exception notable de l’Argentine, nulle part les monnaies sociales n’ont acquis de taille significative par rapport à l’activité économique et sociale nationale. »

Cette intense créativité monétaire ne doit donc pas trop faire rêver les apprentis monnayeurs. Il ne suffit pas de dire « que l’argent soit » pour que le pouvoir d’achat se crée miraculeusement. Il ne faut pas non plus imaginer qu’il suffirait de changer de monnaie pour changer le monde. Ce serait, avertit Jérôme Blanc, une « simplification abusive ».

Alors, monnaie de sol ou monnaie de singe ? A vous de juger …

[Ils ont voulu nous traumatiser] La vie des Botes

Après Téléchat, voici une autre revue d’émission de jeunesse des années 80.

La Vie des Botes était une sitcom de télévision française pour la jeunesse, réalisée par Michael Berry, Nicolas Cahen, Jean-Louis Potonnat, Guy Saguez et Michael Watt, diffusée tous les jours à partir de 19h10 sur TF1 durant 30 minutes à partir du 14 janvier 1986 jusqu’en 1987.

Sur un scénario et des dialogues écrits par Jean Chalopin, cette sitcom racontait les tribulations d’une famille humanoïde déjantée : « les Androbotes ».

Dans ce monde un peu spécial tous les objets et les choses avaient un cerveau et étaient capables de parler.

Source Wikipedia

Pour ceux qui s’en rappellent, TF1 avait commis le sacrilège (comme quoi déjà à l’époque ils nous faisaient n’importe quoi) de nous supprimer Le village dans les nuages (je suis trop jeune pour avoir connu L’Ile aux enfants) pour nous mettre ce … ce chose. Le générique vaut bien son pesant d’or. Avant d’aller se coucher c’est quand même ignoble :

Et après on parle des terreurs nocturnes chez les enfants, ne cherchez pas loin. Là encore les têtes de ces « botes » me rendait perplexe et me dérangeait quelque peu. J’en avais oublié que les objets parlaient.

Vous trouverez sur cette page du site eighties.fr un topo bien complet de cette émission avec les vraies têtes des personnages qui jouent dedans.

Pour moi aujourd’hui, la vie des « bots » me rapelle plus des heures glorieuses passées sur IRC …

[Ils ont voulu nous traumatiser] Téléchat

Je vais revenir souvent sur les émissions de jeunesse des années 80, qui avaient un certain florilège de divertissements pour jeunes publics. Certains d’entre eux nous ont laissé un souvenir bien imprégné, pour X ou Y raisons, parfois parce qu’ils étaient tellement étranges qu’ils devenaient incompréhensibles pour nos tout jeunes cerveaux, et donc nous effrayaient quelque peu. Je pense que beaucoup d’entre vous, à la lecture de cette phrase, ont un nom qui leur vient …

 

 

Un petit extrait :

Téléchat est une série télévisée en coproduction belge et française en 234 épisodes de 5 minutes, créée par Roland Topor et Henri Xhonneux et diffusée à partir du 3 octobre 1982 sur Antenne 2 dans l’émission Récré A2, à partir de décembre 1995 sur La Cinquième puis en 2002 sur TMC. En Belgique, la série a été diffusée sur la RTBF de 1983 à 1985 et ensuite à partir du 22 août 1997.

A cette époque, l’émission avait remporté plusieurs grand prix en France et chez nos voisins Belges, tant le concept était accrocheur (Source Wikipedia).

C’est sûr elle est bien décalée, bien trouvée, il fallait inventer les gags, on ne reverra plus jamais ce concept à lé télévision (les divertissement jeunesse d’aujourd’hui font peur … aux adultes maintenant, tant le niveau intellectuel se résume à caca-pipi-prout-dessins moches).

Seulement quand on a trois ans (Téléchat passait régulièrement sur Récré A2 / La vie des Botes – autre concept d’attraction-répulsion j’en reparlerai – vers 85-86), ce n’est pas évident. Surtout quand on est confrontée à des personnages dont les têtes ont du mal à vous revenir (surtout les objets de la vie courante qui deviennent vivants). A croire qu’ils ne buvaient pas que de l’eau, les producteurs quand ils ont inventé le concept (liste par potentiel d’effroi à l’époque) :

Durallo le téléphone : c’est celui qui m’effrayait le plus. Il avait une tête de bébé débile.

Mic Mac le micro : un micro qui parle et en plus il a une oreille géante ô_O ! …

Sophie la cuiller / Raymonde la fourchette : mamaaaaaaaan j’veux pas aller mangeeeeeer !!!

– Et pour finir, Lola l’autruche : alors elle je me demandais pourquoi elle mettait sa tête dans un grand trou, et en plus elle n’avait pas de cheveux (un personnage de sexe féminin qui n’avait pas de cheveux c’était intrigant pour moi, formatage dû certainement à ma maman qui a toujours arboré une longue chevelure) …

– C’est sûr, la liste est non exhaustive, il y avait également Brossedur le balai, Duramou le fer à repasser … je crois que celui qui m’était le plus sympathique c’était finalement le protagoniste Groucha, parce qu’il avait l’air le plus « normal » … et finalement Leguman ne m’avait pas tellement marquée.

Et malgré tout, Téléchat me plaisait. J’étais contente quand une rediffusion était lancée.

Par contre, j’ai une question qui demeure en tête … pourquoi Groucha est-il toujours blessé ? Edit : j’ai trouvé : « Dès le premier numéro, Groucha apparaît le bras plâtré. Son plâtre reste assez particulier, et contient entre autres les objets dont c’est la fête. « Aujourd’hui, Dendrevi 18, c’est la Saint-Bigoudi ! Bonne fête à tous les Bigoudis ! » »

Sur ce, chalut à tous !

La supercherie des Petits Malins

Qui se souvient de l’ours Gaby, l’ami des touts petits ?

Les enfants que nous étions à l’époque (pour ceux qui l’étaient) étaient perplexes face à ce nounours qui ne faisait même pas une simple figuration dans ce dessin animé. Pourquoi ces paroles (”le bouton tout rond”), ce générique ?
Effectivement le personnage n’a existé que dans le générique, sous l’apparence d’un ours faisant du ski (ne pas confondre avec Bobby, un autre ours qui lui fait partie du DA). Ne cherchez pas dans les épisodes, vous ne l’avez pas manqué … il n’y est pas.
En fait Gaby est à l’origine un jouet parlant, qui racontait des histoires sous la pression d’un bouton, commercialisé à l’époque par Bandai … Ce qui est malin (c’est le cas de le dire !) de la part de la firme, c’est de se servir d’un dessin animé japonais, “Marple Town”, sur le point d’être diffusé en France à la fin des années 80, et d’utiliser le générique en le réinventant pour y greffer le personnage de Gaby.
Je n’ai pas résisté à vous faire part du générique d’origine très kawaï :

Comme vous voyez, pas de Gaby à l’horizon.

Ceci expliquerai également les dessins grossiers dudit personnage, dont les traits n’ont rien à voir avec les personnages centraux.

Je vous laisse méditer sur cette triste histoire … et mes pensées à tous les Gabriel-le-s de la terre qui ont eu droit à cette ritournelle …