« Abandons et souvenirs », le livre

La plupart de mes lecteurs le savent, je pratique l’urbex depuis maintenant plus de 4 ans.

Un apprentissage d’un style photographique particulier, qui changeait de la photo de voyage ou la photo évènementielle (je fais allusion à ce passé lointain où j’étais pigiste). Bien sûr, on n’est pas obligé d’inclure la photographie dans l’urbex, mais je joins l’utile à l’agréable. Autant figer une image de ce qui ne sera plus dans quelques années, et c’est là le fil conducteur de ce projet. Saisir l’instant présent de la décrépitude.

Une aventure de 4 ans non dénuée d’émotions, sensible comme je me connais j’ai ressenti dans divers murs le passé des lieux. J’ai ressenti les ondes de violence dans une prison limite jusqu’au malaise, j’ai éprouvé de la nostalgie dans la maison d’un grand chanteur français défunt, de la compassion pour les victimes dans une clinique qui a servi de boucherie. J’ai été impressionnée dans une immense caserne allemande qui a servi de QG pour l’Armée Rouge.

Du coup j’ai voulu faire un recueil de ce que j’ai le plus aimé lors de ces visites. Il y a eu de l’écrémage, je reconnais par exemple que les photos de mes premières explorations ne sont guère transcendantes, mais il y en a qui m’ont laissée ce je ne sais quoi, de par leur histoire et ce qu’il s’en dégage.

Je vous laisse découvrir cet ouvrage, disponible chez Blurb :

Retour aux sources (ou comment mon cœur n’a jamais oublié la photographie argentique)

Quand j’étais petite (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre 😉 ), la photo représentait une certaine magie. Voir ma mère arriver avec son Agfamatic (oui le format 110, vous savez, les photos au format timbre-poste), et savoir que par certains sortilèges, ça faisait au bout du compte … des images (pour un enfant on comprend que c’est beau comme concept).

A dix ans, mon cadeau d’anniversaire a été mon premier appareil photo. Il ne payait pas de mine, ce Konica EFP-J mais il a été pendant des années mon joujou préféré. Que dire de mon excitation profonde, quand la pellicule était achevée, lors de ma visite chez le photographe : « elles seront prêtes demain ! ». Et là, j’attendais, fébrile, le moment où j’ouvrirais la pochette.

Les années ont passé et je suis montée en gamme, passant du bridge au reflex. Et puis 2007 est arrivé. L’année où on se rend compte que les photographes se raréfient et que vos copains vous font sentir, que voilà, on est dans les années 2000 et il faut bien se mettre au goût du jour. Fini les investissement coûteux, les allers-retour au photographe. Et vive la photo instantanée, celle qui s’affiche de suite après la prise de vue.

Du coup j’avais mis de coté l’idée d’avoir un labo photo chez moi.

Mais c’était sans compter une bande de rebelles aguerris qui partageait cet avis. La photo en argentique, celle avec la pellicule qu’on doit faire développer, c’est autre chose. C’est la raison même de la photo, le procédé chimique originel à base de sels d’argent (d’où le qualificatif d’argentique) qu’on soumet à divers traitements chimiques, un grain, un rendu incomparable à cette image trop parfaite que rend nos capteurs numériques. Désolée pour les écolos-babas que cette phrase a choqué.

Car oui, il y a peu j’ai fait une session urbex avec mon vieux reflex argentique (un Minolta des années 90 qui est devenu trop automatisé à mon gout, au moins mon passage dans le numérique aura servi à cet apprentissage) …

Image volontairement mise en « positif » pour donner une idée des photos

Et oui j’ai pu ressentir cette vieille jubilation, cette émotion du passé en mieux : j’ai développé la pellicule moi-même, à la suite d’un stage qui vise à me préparer à tout faire dans mon labo à moi. Il ne me reste plus qu’à cette étape à tirer les images et je pense continuer dans cette lancée.

Abandonner le numérique ? je ne pense pas en venir à cette extrême mais je pense que les pellicules vont revenir dare-dare dans mon sac photo 🙂 .

Walking dead à Toulouse – Les zombies sont en marche.

Un zombie qui a du souci à se faire …

Le 27 octobre dernier était organisée à Toulouse sa quatrième Zombie Day, organisée par l’association Rêves Temporels.

Une zombie walk, ou marche des zombies est une manifestation publique de type Flash mob, au cours de laquelle les participants sont déguisés et grimés à l’aide de maquillage plus ou moins réaliste en zombies. Des zombie walks ont été organisés dans plusieurs villes, principalement nord-américaines, depuis 2005.

A l’origine un mouvement contestataire qui dénonce la société de consommation qui nous transforme petit à petit en morts-vivants, ce défilé rejoint également le domaine du Cosplay, où on n’hésite pas à se grimer et à ne plus se prendre au sérieux.

500 personnes, zombies, organisateurs-chasseurs (brassards verts), chasseurs de zombies, victimes (brassards rouges), sont parties de l’Arche de la Méadiathèque, vers la place St Pierre, en dépit du froid glacial qui se diffusait au sein de la ville. Il était possible de se maquiller sur place grâce aux équipes de BlackCatz et de la team Jeloyo Production.

Le mot d’ordre était clair :

L’équipe des Passagers d’Anachrone a reçu aujourd’hui un télégramme….
« Une épidémie est en train de se diriger sur la ville de Toulouse en France. Une horde de zombies envahira la ville le 27 octobre 2012 »
Ni une, ni deux… nous nous préparons, nous nettoyons nos armes, nous affutons nos lames et programmons notre machine temporelle afin de faire un bond dans le temps pour exterminer cette menace!!
Le but : sauver la ville, encore une fois, et ne pas se faire mordre!!

Photos de la manifestation – cliquez pour les agrandir – naviguez dans le set avec les flèches en bas des vignettes :

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Hipstamatic my love

Bon nombre d’entre vous le savent, je possède un iPhone (et compte bien m’acheter l’iphone5 dès sa sortie) et j’aime bien tester les applications quand elles ont une certaine utilité. Outre pour écouter de la musique, identifier un morceau avec l’incroyable Shazam, tracer mes randonnées avec Walkmeter, ou mes courses à pied avec le kit Nike+, mon iPhone est devenu incontournable pour la photo vintage, passe-temps que les addicts ont nommé « iPhonographie« . Et là, j’ai eu un vrai coup de cœur pour la géniale application Hipstamatic !

Hipstamatic c’est la résurrection de votre Semflex … avec moults choix d’effets : en achetant ne serait-ce que le logiciel de base (1,59 €) vous avez déjà des kits installés, chaque kit comportant sa pellicule, sa lentille, et son flash, et de temps à autres, des packs vous sont offets. Vous pouvez par la suite acheter d’autres kits dans l’Apple-Store : Portland HipstaPak, Williamsburg Starter, Shibuya HipstaPak … vous pouvez donc à foison conjuguer chaque élément pour avoir un rendu différent.

Du point de vue utilisation, niveau graphique c’est vraiment joli, les manipulations se font d’un glissement de doigts, et d’autres services tels que le partage sur Facebook ou la commande de tirages sont à votre disposition. Et comble du bonheur, une vrai communauté s’est crée et vous pouvez participer à des concours, ça se passe là : http://community.hipstamatic.com/

Vous pouvez voir dans ce set ma dernière utilisation dans une savonnerie artisanale :

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Pour ceux qui, comme moi, utilisent de réseau de partage Flickr, un groupe a été crée.

Petit tour des effets de base :
Film Kodot XGrizzled : bordure blanche hachée, pas d’effet
Film Ina’s 1969 : bordure à matière, écrue, coins ronds, style Polaroid, pas d’effet
Film Blanko : bordure blanche fine, pas d’effet
Film Claunch 72 Monochrome : noir et blanc dominante chaude (nouveau dans la mise à jour début 2010)
Objectif John S : couleurs saturées, dominante magenta au centre, bleu au bord, fort vignettage
Objectif Jimmy : couleurs saturées, tons chauds
Objectif Kaimal Mark II : franche dominante rouge sur couleurs un peu désaturées

Revue en video pour ceux qui comprennent l’anglais :

Pour les photographes avertis, le boitier argentique Hipstamatic a réellement existé, vous pouvez suivre dans ce post son histoire méconnue.

Le Château de Cassaigne

Visitez avec moi un des lieux pittoresques que vous pouvez rencontrer ça et là … aujourd’hui le Château de Cassaigne dans le Gers (département réputé pour son inestimable Terroir). Je vous suggère de mettre cette petite musique baroque avant de lancer la lecture de l’article :

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Le château de Cassaigne, ancienne résidence des évêques de Condom est le troisième château le plus visité du Gers.

Chateau

Le premier château fut bâti en 1247 par Montassin de Goalard, abbé de Condom. Il devint ensuite la résidence de campagne des évêques de Condom.

Il fut reconstruit à partir du XVIème siècle, sa façade datant du XVIIIème. Il fut racheté à la Révolution par l’ancien intendant des évêques. Ce sont ses descendants qui sont encore aujourd’hui les propriétaires…

Le chai

Entouré de plus de 30 hectares de vignes (raisin blanc mais également du rouge, qui permet l’élaboration de Floc de Gascogne et de vins), il est devenu un des hauts lieux de l’élevage de l’Armagnac (partie du Gers qui englobe notamment Eauze et Condom).

L’attrait principal du château est la visite du chai, spacieux, dans lequel sont entreposés de nombreux fûts qui permettent aux alcools de mûrir.

Visitez les pièces (cuisine à l’ancienne …), la salle d’exposition, et terminez votre parcours dans la boutique où vous pourrez enrichir votre cave personnelle par des cuvées allant de 1940 à aujourd’hui, et si le cœur vous en dit, une dégustation gratuite vous est proposée.

Florilège d’arômes
Boutique
Armagnacs

Mais où se trouve donc Cassaigne (maintenant que je vous ai bien mis l’eau l’armagnac à la bouche) ? Alors c’est là, en fait (et sur place le château est indiqué via des panneaux) :

Site web du chateau : chateaudecassaigne.com
Bonne visite !