« Abandons et souvenirs », le livre

La plupart de mes lecteurs le savent, je pratique l’urbex depuis maintenant plus de 4 ans.

Un apprentissage d’un style photographique particulier, qui changeait de la photo de voyage ou la photo évènementielle (je fais allusion à ce passé lointain où j’étais pigiste). Bien sûr, on n’est pas obligé d’inclure la photographie dans l’urbex, mais je joins l’utile à l’agréable. Autant figer une image de ce qui ne sera plus dans quelques années, et c’est là le fil conducteur de ce projet. Saisir l’instant présent de la décrépitude.

Une aventure de 4 ans non dénuée d’émotions, sensible comme je me connais j’ai ressenti dans divers murs le passé des lieux. J’ai ressenti les ondes de violence dans une prison limite jusqu’au malaise, j’ai éprouvé de la nostalgie dans la maison d’un grand chanteur français défunt, de la compassion pour les victimes dans une clinique qui a servi de boucherie. J’ai été impressionnée dans une immense caserne allemande qui a servi de QG pour l’Armée Rouge.

Du coup j’ai voulu faire un recueil de ce que j’ai le plus aimé lors de ces visites. Il y a eu de l’écrémage, je reconnais par exemple que les photos de mes premières explorations ne sont guère transcendantes, mais il y en a qui m’ont laissée ce je ne sais quoi, de par leur histoire et ce qu’il s’en dégage.

Je vous laisse découvrir cet ouvrage, disponible chez Blurb :

Gordon Ramsay, élu tête à claque de l’année

Si il y a bien une personnalité (un « personnage ») qui m’insupporte actuellement, c’est Gordon Ramsey, le chef cuistot des émissions « Cauchemard en cuisine« , « Hell’s kitchen » et d’autres dont le nom m’échappe.

Dans Cauchemard en cuisine, il joue une brave âme salvatrice qui donne aux restaurateurs désastreux une nouvelle chance de leur amener des clients. A chaque fois donc il déguste le plat du jour, insulte copieusement le patron ou le chef de l’établissement, avec une arrogance telle qu’on en viendrait à lui souhaiter un empoisonnement alimentaire (j’espère que les calamars n’étaient vraiment pas frais) :

Et après, tel tel le Dieu tout puissant de la cuisine, leur donne des recettes et des conseils (sans aucune garantie) qui elles, ne font pas fuir. A chaque fois ça marche, l’émission se solde par un happy end, et tout le monde est content (surtout Gordon à la vue du paquet qu’il empoche).

Dans Hell’s Kitchen (le genre d’émission qui avait rendu Cyril Lignac célèbre, mais version US c’est toujours trash), Gordon nous montre que son verbe est de plus en plus aiguisé. Je dois admettre que le milieu de la cuisine et très dur, les chefs n’épargnent personne quand leur équipe ne va pas dans le bon sens mais là, c’est encore plus que ça. Dans un de des épisodes de la saison 2 de Hell’s Kitchen, Gordon s’en prend à une cliente mécontente d’attendre depuis longtemps. Elle se pointe au comptoir pour lui parler, ce qu’il répond vole au-dessus de la science-fiction : « Madame, vous pouvez dégager vos … lolos du comptoir ? », et appelle la sécurité car cette femme, choquée, a cassé une assiette de rage (j’aurais fait pareil, venir dans un restaurant haut de gamme pour se faire accueillir de la sorte, mais où sommes-nous !) :

Et pour poursuivre dans la description de ce merveilleux homme bien sous tous rapports :

Le 15 novembre 2002, Ramsay est arrêté pour souffler à l’éthylotest, arrêté, et mis en garde à vue pour conduite en état d’ébriété à Londres.

En 2007, Ramsay admet avoir arrangé un vol avec un biker du livre de réservations du restaurant Aubergine en 1998 et d’avoir accusé Marco Pierre White du vol, car il soupçonnait les propriétaires de l’Aubergine d’offrir sa place à Pierre White.

source : wikipedia

Une dernière pour la route (jus de Gordon pendant la saison 2 de Hell’s Kitchen) :

Des capsules de Nespresso sans passer par Nespresso …

Mr Clooney se demandant si son « what else » n’est pas trop pris au pied de la lettre …

Comme bon nombre d’entre vous, je possède dans ma cuisine un percolateur une cafetière Nespresso (what else ? oui la pub où Clooney se sert tout seul un café au lieu de le demander à l’hôtesse comme tout le monde). Alors pendant un bon bout de temps, en amoureux passionné de café, on se régale, on profite des avantages du club, des séries limitées. Mais vient un moment où se posent deux problèmes.

Le premier, c’est qu’on ne peut que boire du café Nespresso et pas d’autre. Et on aimerait parfois être plus curieux. Le deuxième, c’est le prix. La capsule Nespresso coûte plus de 0.30 € et comme on n’a pas le salaire de Clooney, on utilise à fréquence plus soutenue la bonne vieille cafetière filtre, celle qui ne fait pas de mousse avec la goutte qui tombe.

 

Capsules compatibles Nespresso

Jusqu’à présent Nespresso avait un brevet mais il est en train de tomber. Certaines marques de café (L’Or en l’occurence, et bientôt Casino mais là j’ai des doutes sur la qualité) se mettent donc à faire des capsules qu’on achète en supermarché (le prix n’est pas compétitif). Mais pas seulement. Les cafés Debout, torréfacteur de renom à Marseille, s’est mis à proposer une offre qui précipite les clients au portillon. Le but du jeu est d’offrir un client un kit composé de deux packs de cafés agrémentés d’une boite de 100 capsules vides pour la somme de 18 euros. 100 capsules chez Nespresso reviendraient à plus de 35 euros pour information. Le café est moulu spécialement pour la Nespresso et il est très bon. Vous pouvez changer de café toutefois, puisque les capsules sont à monter soi-même, et c’est simple d’emploi.

Et en plus, comme ce n’est que du papier d’aluminium et du plastique, elle sont (un peu) plus écologiques.

Maintenant si vous êtes malin, jetez un coup d’œil à l’emballage des capsules, vous constaterez qu’elles sont produites par Ne-Cap. Vous pouvez donc après, si vous n’aimez pas le café Debout, ou si vous n’habitez pas sur Marseille, commander ce produit, et ainsi transformer votre Nespresso en vrai percolateur ! Le site ne marche pas très bien, et je n’ai jamais commandé, donc je ne vous garantis rien.

Je vais tester les capsules avec du chocolat au lait et je vous tiens au courant du résultat … mais avec du thé ça marche très bien !

Marseille: le torréfacteur qui défie Nespresso sur France 3 Méditerranée …

Edit : La guerre des capsules a commencé et George pourrait bien se faire enlever par des extraterrestres …

Avancée vers le micro-blogging

Il n’est pas inutile de s’arrêter deux secondes et d’observer ce qu’il se passe autour de soi, IRL (in real life) ou dans le virtuel.

Facebook connait aujourd’hui de plus en plus d’adeptes, et il a connu une évolution sociologique certaine en même temps.

Quand je me suis inscrite sur le réseau, Facebook était déjà prémuni :

– du « mur », infos de l’utilisateur, photos etc … dans la même page.
– de pages « groupes », qui déterminaient une idée d’appartenance sociale de l’utilisateur,
– de « Fan Pages », qui déterminaient une idée de la personnalité de l’utilisateur.

dans les deux derniers concepts, un encart « discussions » existait, et il était souvent rempli, traduisant une volonté d’interactivité. Forcément, à l’époque nous étions à l’apogée du concept « web 2.0 » , du partage d’idée, les blogs fleurissaient, les commentaires foisonnaient. Vous vous rappelez ? Nous étions en 2006-2007.

En trois ans, le nombre de blogs s’est vu diminué. par rapport à 2006, le nombre a pratiquement baissé de moitié ! Skyblog a été la plate-forme la plus affectée par cette désertion. Si vous vous sentez le courage, lisez donc cet article qui parle du phénomène.

D’ailleurs, regardez les Google Trends, précieux outil pour les observateurs du Web :

Pour Skyblog, ça donne ça :

Pour Overblog et Canalblog ça donne ça :

J’ai mon interprétation du phénomène. Je pense que, tout comme le texto a remplacé le simple coup de fil, les « JTM » ont remplacé les « Douce damoiselle, mon cœur flanche en évoquant votre doux sourire, je ne peux résister aux papillons qui volent dans ma tête en cet instant sublime« , les blogs ont été phagocytés par les plate-formes de réseaux sociaux, tels Facebook, qui grâce à son concept calme les narcissismes divers et variés. Après tout, que faisaient les adolescents sur Skyblog à part mettre des photos de leurs égos … non seulement Facebook les publie également mais en plus il annonce à tous les amis que Chelsea a dansé sur le comptoir de la boite de nuit en roulant des pelles à Maéva !

Allez, maintenant, Google Trends plus subtil … WordPress :

Ha mais oui, déconcertant …

En fait les blogs qui tiennent sont ceux qui donnent encore de l’information pertinente et argumentée, les maniaques de l’écriture en vrai français, amoureux des phrases, des vraies, avec des sujets, des verbes des compléments, en 0% (ou presque !) de fautes d’orthographe et de grammaire. Et si le nombre de blogs sur WordPress augmente, c’est que le nombre de sites internet augmente lui aussi, et pour faire des sites internet facilement réactualisables, WordPress est un outil idéal. De toutes manières, WordPress a toujours été ciblé pour les gens qui publiaient du contenu informatif.

Ceci explique aussi l’absence de contenu pertinent sur Facebook. Cette plate-forme s’est tout simplement ciblée ! Les adolescents s’y reconnaissent de plus en plus, les groupes de discussions sont délaissés car ils n’intéressent plus cette cible, laissant place au micro-blogging, le blogging en une seule phrase, et à la publication de photos personnelles. Certaines applications ou jeux mâchent encore le travail en auto-publiant les feeds … ce qui laisse entrevoir l’évolution de la web-société… qu’en pensez-vous ?

Les précautions à prendre sur Facebook …

Depuis quelques mois, la polémique fait rage, provoquant la frénésie des médias qui ne se privent pas pour faire peur aux gens … en tant qu’utilisatrice des réseaux sociaux, et programmeuse web, je me permets de faire une petite liste sur les pièges qui englobent ce réseau … en effet Facebook est un outil comme un autre du moment qu’on sait s’en servir. Un peu comme une tronçonneuse en fait …

1) Protection de la vie privée

Alors, le mieux pour protéger sa vie privée est de se taire au niveau d’informations personnelles : ne mettez vos opinions religieuses, politiques, votre orientation sexuelle que si vraiment vous êtes sûr qu’aucune âme mal intentionnée ne viendra vous chercher des noises.

Au niveau des photos : ne publiez pas des photos où vous apparaissez sous un jour … mauvais, voire préjudiciable. Votre image est en jeu. Pas de photos de beuverie, de strip-tease ou de je ne sais quoi d’autre. En fait le meilleur moyen est de se vendre tel un produit commercial. Que des photos positives de vous. Vos « amis » se rendront compte à quel point vous êtes quelqu’un de bien et là encore, les mauvaises mains ne sauront quoi dire.

Parfois, on ne peut pas contrôler les images. Si jamais une photo de vous circule et que vous n’êtes pas d’accord, avertissez le publicateur, demandez-lui de retirer cette photo dans les plus brefs délais. Au pire, mettez-le en demeure, stipulant votre droit à l’image. Ne laissez pas une photo détruire votre image.

Au niveau des statuts : attention à ce que vous écrivez. Une phrase peut vous suivre pour longtemps. J’en veux pour preuve les « trophées » Faceploucs et compagnie …

2) Fakes et groupes à la noix

Comme je suis développeur web, je sais comment peut être construit un site, ou une application. La plupart des gens qui font des applications, des tests et autres sont des amateurs ou des pros mais qui travaillent rarement au sein de Facebook. Je m’explique : les données qui sont collectées sur Facebook sont stockées dans d’immenses bases de données protégées par un login et un mot de passe. Compte tenu du volume faramineux je pense qu’il doit y en avoir plusieurs, des bases. Donc comment expliquer les « Tu veux savoir qui visite ta page, clique ici » ? Techniquement, à moins de connaitre la base, c’est impossible. C’est d’autant plus douteux que ces groupes, pages impliquent d’inviter toute la liste d’amis et de cliquer sur des liens figurant sur des pages externes. A moins d’en déduire un « sabotage », une « pollution virtuelle » ne visant qu’à populariser un pauvre pékin en manque d’assurance en lui, et une rentabilité de visites sur un blog.

Par exemple, récemment, une application s’est crée « Combien de personnes ont Googlé votre nom ce mois-ci ». La aussi techniquement, à moins de travailler chez Google c’est infaisable. Puis pour les plus populaires d’entre vous, il y a Google Trends.

De même il est actuellement impossible de modifier le design de Facebook, mis à part quelques plug-ins approuvés par la communauté et développés par FB eux-mêmes, qui modifient légèrement l’apparence.

Attention au sensationnel, qui est attractif mais toujours décevant : les groupes « Horreur ! c’est la chose la plus atroce qu’il puisse exister » et qui ne devient actif que lorsqu’on « like » cache une publicité pour gagner (de manière douteuse) une PS3 …

3) Pollution visuelle et virtuelle

Ces temps-ci les groupes du genre « On connait tous quelqu’un qu’on connait. » ou « je prends ma touche tout nu moi aussi » apparaissent et foisonnent. Vous êtes peut-être concerné(e), je ne renie pas l’humour de certains groupes qui me font sourire, mais passé ce dernier, s’interroge-t-on sur la qualité de cette information, et sur la qualité de l’ensemble (rappelez vous ce concept de Noosphère qui est cher à mon cœur) de ces informations. Personnellement je n’adhère pas à ces groupes car j’ai peur que finalement ils s’accumulent dans mon profil au détriment d’informations de qualité.

Sinon au niveau pratique, actuellement il n’y a pas de souci à se faire : selon l’étude récente Sociogeek, il apparaît et contrairement aux attentes que « […] les internautes exposent leur identité sur le web, mais cette exposition reste très modérée, et surtout, plutôt maitrisée, expliquent les chercheurs. »

Sur ce bonne navigation à vous 😉 …

Analyse de la bulle Web 2.0

Depuis maintenant plus de 4 ans, on n’entend parler que de cela, les entreprises parlent de révolution du Net, en employant un mot aussi vague et fourre-tout que “Web 2.0″, persuadant la classe moyenne que cela est “hype”, “tendance” et que cela se prête à merveille dans nos blogs.

Après maintes réflexions, j’ai finalement trouvé une définition au terme “web 2.0″. Vague et fourre-tout, je l’ai dit. Mais il n’est finalement que la juste suite des choses, intégrant juste un peu plus d’interactivité, grâce à des technologies existantes qu’on qualifie néanmoins de “nouvelles”. Je pense entre autres à Ajax qui n’est qu’un couplage évolué de XML/Javascript. Il n’y a jamais eu de deuxième version du web, ce terme est à mon humble avis une redoutable imposture capitaliste qui consiste à fasciner l’internaute influençable appréciant les néologismes. Persuadés d’être projetés dans une vague de nouveauté et d’inconnu, les gens surfent donc sur cette vague.

 

Retour aux origines

On revoit là un peu plus les idées que Bill Clinton et Al Gore voulaient concrétiser lorsqu’ils ont voulu créer ce qu’ils appelaient « les autoroutes de l’information », terme qui s’est banalisé lorsqu’Internet a commencé à être populaire au début des années 90. Un immense réseau de partage et d’échanges de données, donnant le sentiment au pékin ordinaire l’impression d’appartenir à une idéosphère mondiale. On ne peut pas le nier, Internet est devenu un outil sensationnel.

La vague du Web 2.0 a commencé en fait à pointer le bout de son nez vers les années 2002-2003. Avant, pour faire un site web, partager ses données, il fallait maîtriser un tant soit peu la machine devant soi, qui s’appelait un “ordinateur”. Il fallait maîtriser au moins FrontPage, savoir ce qu’était un serveur FTP, un hébergeur, etc etc … résultat : ce qu’on pouvait trouver sur le web, et qui était déjà pléthorique, appartenait à une classe supérieure d’individus dont les pensées avaient au moins une certaine intelligence.

Une opportunité économique

Puis les web agencies, les starts-ups, et autres SSII ont voulu répondre à un besoin récurrent chez les clients : leur faciliter la maintenance des sites Internet qu’ils offraient. A moins de s’y connaitre en langages dynamiques, la plupart des sites étaient faits à l’arrache en HTML statique, et seules les entreprises et les webmestres cérébralement avancés avaient le privilège de dynamiser leurs pages, et de comprendre comment on pouvait ajouter du contenu à leur toile d’araignée personnelle. Il est venu un ouvrage relativement intéressant, que mon tuteur de stage de l’époque m’avait fait lire et que je me suis procuré, qui s’intitule “Gestion de Contenu Web, une approche collaborative” dans lequel on peut reconnaitre les prémices de ce Web 2.0. Les entreprises l’avaient bien compris, elles tenaient entre leurs mains une vraie mine d’or qui pourrait ressusciter la bulle malheureusement éclatée trop tôt en 2001, proposant à leurs clients un logiciel de gestion de contenu web adapté à tous les besoins. Le domaine du libre s’y est également mis, distribuant à bras perdus forums PHPBB et autres PHPNUKE, qui satisferont d’avantage les webmasters paresseux de développer leurs forums que les ignorants des langages web.

Une opportunité qui devient modèle

Ce phénomène s’est alors généralisé, sans trop faire parler de lui, hormis dans le domaine corporate, jusqu’à ce soit dépoussiérés le concept du journal intime et les listes de liens commentées, qu’on appelait weblogs. Le tout est adapté à une solution simple de gestion de contenu web. Les blogs existaient déjà dès 1997, mais le besoin d’optimiser les demandes des cients de l’époque a déclenché le boulet de canon : c’est ainsi que sont nés Blogspot, Skyrock et autres 20six, admirablement mis en interaction via le langage RSS.
Les gens ne tarderont pas à être fascinés par cette noosphère qui continuera de s’étendre, ils ne s’arrêteront pas là et demanderont plus d’interactivité; la fulgurante avancée technologique dans le multimédia les aideront fortement. La progession de l’imagerie numérique et de la prise de vidéo créera YouTube et ses homologues (dailymotion), Flickr (photo) et tant d’autres plate-formes de podcasting, telles que MySpace. Les langages web se prêtent au besoin, les interfaces se parent de scripts Ajax, mettant en place un dynamisme efficace en temps réel.

Aujourd’hui les entreprises saisissent cette perche au vol, il est effectivement visible que ce phénomène a bien renfloué les boites novatrices, mais ne verra-t-on pas à nouveau les échecs qu’on a pu connaitre au début des années 2000 ? A quoi donc ressemblera le “web 3.0″ dès que la version 2 n’aura plus rien à prouver ? A quoi ressembleront les besoins de l’internaute 3.0 ???

Facebook réalise une étude sur le bonheur des gens …

En regardant de plus près la page Facebook du réseau, et les pages-satellites se référant à ce réseau social (Facebook Data Team, Facebook Connect, Facebook Security), on se rend compte que pas mal d’études sont en cours. La plus surprenante se révèle être le bonheur global des gens par rapport à leur statut marital (célibataire, en couple, marié, veuf …).

Le principe repose sur un algorithme, qui va calculer le degré de « happiness » grâce à une analyse sémantique des mots positifs ou négatifs , postés sur le statut des utilisateurs. Cette masse d’informations est appelée le “USA Gross National Happiness Index”. Cette étude est mise à jour régulièrement, ce qui permet d’avoir des comptes-rendus intéressants sur le blog de Facebook, qui mettent en évidence un bonheur croissant aux alentours des fêtes.

En se rendant sur la page du blog qui concerne cette étude, nous avons un compte-rendu complet, qui démontre en fin de compte que les personnes qui sont “en relation” semblent, d’après les résultats, plus “heureux”que ceux qui sont célibataires … mais que ces derniers sont moins malheureux que ceux qui sont en « relation ouverte » …

Qui est plus heureux que les célibataires ?

Qui est plus malheureux que les célibataires ?

Sur ce je vous laisse réfléchir et tirer les conclusions d’une telle manipulation de nos données personnelles, et de l’éventuelle prise de pouvoir de Facebook sur nos personnes et nos relations … peut-être oseront-ils bientôt nous dire qui des homos et des hétéros sont les plus heureux … à suivre.

Pourquoi Facebook va dominer le www …

 

Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook

Un peu d’histoire : Facebook est un site communautaire crée en 2006 par Mark Zuckerberg. Le but du jeu était à l’époque de créer un réseau social (fermé) d’étudiants puis le site est devenu accessible aux autres universités américaines, pour enfin devenir ouvert à tout le monde.
Au départ, Facebook a intéressé la communauté Geek, et le buzz a commencé courant 2007. Les adolescents se sont mis de la partie, avec un engouement certain pour les petits jeux et l’aspect communautaire, rendant Facebook encore plus populaire que son concurrent Copainsdavant.

Personnellement, j’avais été emballée de prime abord par le côté Geek de la plateforme, puisque mon inscription remonte à mai 2007 … dès lors la plupart des gens pouvaient afficher leur orientation d’OS (« moi j’aime les Macs », « moi Linux … » ). Puis par le côté social : les entreprises qui pouvaient m’intéresser à l’époque où je cherchais un emploi figuraient dans ma Fan List et pouvaient donc créer de la publicité pour mon profil. Je pouvais aussi faire de la publicité pour mon blog en jouant avec les RSS.

Courant 2008-2009 le réseau communautaire a changé de visage accueillant à bras ouvert une nouvelle cible : les teenagers, qui pouvaient voir en Facebook un moyen de contacter leurs copains-copines du collège, et de se retrouver dans des groupes qui ont (toutefois …) des philosophies « communes » (lieux communs). On regrette toutefois les grosses lacunes d’orthographe, dûes à une (trop grande) liberté de partage des contenus.

Et là le marketing prend de l’ampleur en formant un cercle vicieux qui a pour origine le débat du partage d’informations crée par les utilisateurs. On le sait : sur Facebook on peut diffuser : sa religion, ses opinions politiques et ses orientations sexuelles.

Toutefois, les internautes ne sont absolument pas obligés de mettre en ligne ces derniers points, mais le buzz étant mis en place, les médias ne résistent pas à parler de phénomènes à la mode, surtout quand ils génèrent sur le Français moyen de la crainte … d’autant plus que la majorité des utilisateurs de Facebook sont jeunes, fragiles, innocents et que le contrôle parental n’est pas toujours assuré pour vérifier ce que leurs ados mettent en ligne, photos compromettantes entre autres. Il est toutefois justifié de craindre la commercialisation de nos données … mais plus rien ne m’étonne concernant notre société capitaliste.

Il est devenu évident que Facebook fait autant partie de notre vie courante que les téléphones mobiles. Je n’accroche toutefois plus (bien qu’étant active sur ce réseau pour les buzz qu’il peut générer) à la philosophie Facebook qui est devenu un dépotoir de groupes inutiles bourrés de lieux communs :
« Si Toi aussi En ce moment quelqu’un te manque énormément ♥ » -> oui mais citez-moi quelqu’un qui n’a personne dans son cœur, tout le monde peut y aller …
« tu glande en cours pck a 8h ta someil,11h ta faim,2h tu diger,5h té fatigué » -> ça me fait une belle jambe.
« si toi aussi sa t est deja arriver d oublier ce que tu voulais dire!!  » -> je voulais dire un truc à ce sujet mais je ne m’en souviens plus …
« revenir en arrière pour faire les choses différament. » -> citez moi un être humain sans regrets …
« Mieux vaut être avec moi, que mal accompagné ». -> plus de 200 000 de Français narcissiques …
« Moi aussi j’ai déjà créé/adhéré à un groupe qui sert à rien sur Facebook ! » -> NON SANS BLAGUE !

Je ne parle pas des fautes d’orthographes qui hantent ce site qui finit par devenir le miroir de notre société, partageant la population entre ceux qui sont pour / ceux qui sont contre, et créant des phénomènes alternatifs, comme faceploucs, qui ridiculise de manière caustique certains propos tenus (vos « amis » sont-ils réellement vos amis ?).