Retour sur le PHP Forum 2015 – Jour 2

Ce deuxième jour a suivi son lot de conférences, et s’est terminé symboliquement par une table ronde, regroupant l’essentiel de la Core Team de PHP : Pascal MARTIN, Julien PAULI, Remi COLLET, Zeev SURASKI, et bien entendu le créateur de PHP himself : Rasmus LERDORF, pour discuter de la sortie de PHP7, et répondre aux différentes questions.

Mon avis général sur cet évènement est identique à celui de l’an passé, toujours une excellente ambiance, des prises de contacts. J’ai juste déploré les thèmes des ateliers de cette session, que je n’avais pas trouvés en adéquation avec ce qui m’intéressait.

Voici donc mes comptes-rendus des conférences auxquelles j’ai assisté ce deuxième jour, entre plusieurs visites de stands, de morceaux de gâteau, de pop-corn, de tests PHP, et de selfies (si je me trompe, ou si vous avez des remarques, n’hésitez pas à commenter) :

ZF3 le futur de PHP – Sophie BEAUPUIS

ZF3 est défini comme un ZF2 « nouvelle génération ». Il est centré sur PSR7 et les « middlewares ». Il se fait remarquer par ses performances, sa facilités d’utilisation. Le framework peut en plus, se séparer en composants réductibles.

Depuis la version 2.5, chaque composant de zend possède son propre repository, chaque élément est versionné de façon indépendante. Un package de framework est en fait un méta-package faisant références à différentes versions des composants. Ont changé le gestionnaire de services, le gestionnaire d’évènements, et les composants MVC en conséquence. Le gestionnaire de services est quatre fois plus rapide, compatible avec ZF2 pour la plus grande partie, et les noms canoniques ont été supprimés. L’apport majeur est le Container Interop : on peut utiliser la même factory pour différents services car le nom du service est passé en paramètre (en tant qu’utilisatrice de ZF2, je ne peux que dire : « YALLAAAAAA »). Adieu les factories pour chaque service !

Mon avis : une conférence qui m’était incontournable en tant que Zend-Addict. J’ai été on ne peut plus soulagée à l’idée de réduire le nombre de mes factories redondantes. Comme pour Symfony, on apprend ici que la version 3 est quasi-compatible avec la version 2.

L’architecture événementielle chez Meetic Robin Matthieu – Meetic / Pineau Benjamin

Meetic est devenu un incontournable des sites de rencontres. Cette application web est accessible en tant que site web desktop, mobile web, et applications natives.

Il y a eu un projet de refonte sous Angular JS.

Aujourd’hui l’application est composée de différents éléments comme une API publique, une API Microservices en Symfony 2, et des bases de données.

Des flux asynchrones doivent être gérés pour envoyer des emails, faire des notifications « Push », des manipulations sur des images, et de la modération. Ceci pose des limites en matière de traitements et de possibilité de rejouer des évènements. Les interactions entre les membres doivent être pris en compte : consultation de profils, « flashs », messages, etc …

Agnostic framework for the win – Jonathan Reinink

La meilleure façon d’utiliser un framework est de faire une application dont les éléments sont réutilisables, car un code réutilisable devient un code qu’on n’a plus besoin d’écrire.

Entre 1994 et 2004, Vanilla PHP était en vogue. On avait également recours aux fichiers Zip, puis est venu PEAR. A partir de 2005, l’ère des frameworks est arrivée, leur avantage est de pouvoir travailler rapidement, cependant, les développeurs ont continué à téléchager des Zips. Depuis 2013, c’est composer et ses packages qui est le must. En effet, composer permet d’updater des packages déjà téléchargés, de résoudre les dépendances, et les classes autoloadées.

Jonathan Reinink nous parle également du projet The PHP Framework Interop Group, accessible sur php-fig.org qui définit les PSR.

Mon avis : un bon bilan sur ces dix dernières années de la gestion des packages PHP. Composer est en effet l’outil plébiscité du moment, tant par son efficacité que par sa polyvalence (utilisé pour Symfony, ZF, et indépendamment).

Un éléphant dans le monde des licornes – Moquet Matthieu

Chez Blablacar, la mise en production se déroule ainsi :

Master → branch → CR+CI → staging → merge → mise en prod

Les tests sont 70% unitaires, 30% d’intégration et fonctionnels.

Les ORM, pour une grosse appli, ce n’est pas une bonne idée. En programmation évènementielle, on va privilégier les Bundles et les Events.

Matthieu nous explique l’utilisation de Monolitic, de Gateway et de Cassandra (utilisation indirecte d’une brique JAVA), et nous renvoit sur le site de BlaBlaTech.

MySQL 5.7 & JSON: New Opportunities for Developers – Ulin Thomas

Cette nouvelle version du fameux SGBD se caractérise par sa performance, sa scalabilité et sa maintenabilité.

Thomas Ulin nous fait alors une série de démonstrations pour nous montrer les features JSON : en effet, on peut maintenant extraire des données sous ce format : JSON_EXTRACT(colum_name, #type) ;

On peut également aller chercher des données JQuery pour les infiltrer dans des requêtes. D’après une variable $(‘#type’), par exemple, on peut créer ce genre de requête : SELECT DISTINCT feature->  »$.type » as json_extract FROM features.

Les utilisateurs peuvent également créer leurs propres plugins.

Mon avis : une conférence ultra-fournie qui est passée très vite. Le sujet est néanmoins ultra-interessant pour tout développeur web, et mérite une découverte par soi-même du potentiel de cette version, en pratique, plus en profondeur.

 

Photo une : Tirée du blog de Rémi Collet http://blog.remirepo.net

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